L’auritculothérapie prend ses racines de la médecine traditionelle
chinoise et de l’acupuncture auriculaire. Elle définit donc des
points d’acupuncture pour traiter certains problèmes du patient.
C’est en 1951 que l’auriculothérapie devient une méthode
indépendante se démarquant de l’acupuncture. C’est le professeur
lyonnais, Paul Nogier, qui va être le premier à donner ses bases
rationnelles à l’auritculothérapie et mettre en lumière une
cartographie du pavillon auriculaire.
Ses travaux ont démontrés que l’oreille est en réalité une
micro-carte du corps entier où toutes les parties du corps y sont
représentées. Une grande partie des travaux du Dr Nogier a été
vérifiées dans de multiples études de recherches ; les systèmes
chinois et européens sont donc basés sur ses travaux.
L’auriculothérapie est reconnue et validée officiellement par
l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) en juin 1987 à Séoul, et
en 1990, un groupe de travail, réuni également par l’OMS, a
standardisé la nomenclature de 43 points auriculaires. En 2011, le
Pr David Alimi fit évoluer cette cartograpgie auriculaire, en
publiant une nomenclature internationale qui répertorie 196 points
sur chaque pavillon de l’oreille.
Egalement appelée médecine auriculaire, les praticiens du monde
entier utilisent cette thérapie pour traiter la douleur, les
dépendances et les troubles internes avec d’excellent résultats.
L’auriculothérapie est très souvent efficace lorsque d’autres
traitements ont échoué. Elle a les qualités d’être sécuritaire et
de n’avoir aucun effet secondaire.